Enjoying myself so far
En revanche je n`arrive pas a me faire a la taille des voitures et Qwerty c`est le mal.
Libellés : humeur
"Ce sujet favori: moi-même." (R. Bradbury)
Libellés : humeur
Bien sûr, je n'aime pas la manière dont ça se passe, surtout en ce moment. Chaque être humain a droit a un minimum de dignité, même lorsqu'il est en effraction avec la loi.
Je n'aime pas non plus l'instrumentalisation qui en est faite, la façon sournoise d'insinuer que les étrangers expulsés, les problèmes de chômage seront moins cruciaux en France. Alors que je mets au défi certains secteur économiques de fonctionner un mois sans travailleurs clandestins.
Surtout je n'aime pas le fait qu'une fois de plus, ce sont des enfants qui trinquent pour le choix de leur parents.
Mais dans le principe, une personne qui entre et/ou s'installe illégalement dans un pays est parfaitement consciente de ce qu'elle fait. Et qu'on ne me sorte pas le cliché de l'Africain naïf qui a entendu parler de la France Terre d'Accueil et Pays des droits de l'Homme et qui pense naïvement -ça va de soit- que ce beau pays va l'accueillir à bras ouverts.
Non. L'Africain qui quitte son pays, son continent pour tenter sa chance illégalement sait très bien à quoi s'en tenir. C'est un insulte à son intelligence de croire le contraire.
Et quand il vient en France, il y est plus attiré par ses usines Peugeot que par sa Déclaration des Droits de l'Homme.
Je me souviens de chaque veille de départ de tel ami, tel parente, tel voisin, de leurs craintes, de leurs espoirs et de leurs doigts croisés pour que leur pari s'avère gagnant: une demande d'asile (infondée, mais les Blancs aussi savent être naïfs), une Américaine, un enfant, ou tout simplement la chance de passer à travers les mailles du filet assez longtemps pour économiser de quoi rentrer la tête haute.
J'entends déjà la voix des bons samaritains se récriant : "Mais chez eux c'est la misère! Mais chez eux c'est la guerre!" Non, l'Afrique n'est pas un continent de misère.
Evidemment, il y a des pays qui s'enlisent et s'embourbent sous la coupe d'une classe "dirigeante" avide et de ses complices.
Mais il y a toujours du travail pour qui veut se lever tôt et ne rechigne pas à la tâche, et un pays frontalier prêt à accueillir les victimes d'une guerre.
Je sais bien qu'une tâche peut paraître encore plus dégradante voire même impossible à effectuer sous les yeux des siens. Quand Moussa rentre au pays dans son grand boubou de bazin bleu, personne ne sait qu'il a passé l'année à ramasser les poubelles du 19ème arrondissement.C'est aussi pour ça qu'on part.
Mais quand on ne respecte pas les lois d'un pays, quoi de plus normal que d'en être sanctionné?
D'un autre côté, on peut légitimement se demander pourquoi ça ne marche pas dans l'autre sens, pourquoi il n'y a rien de plus simple pour un occidental que de s'installer en Afrique?
Mais ça, c'est une autre histoire.
Libellés : humeur
je n'ai pas imprimé mon billet, je n'ai même pas encore décidé si je prenais un taxi ou le RER pour aller à l'aéroport.
Comme si repousser les échéances allait me garder près de Chéri encore un peu.
Mine de rien ça fait plus de deux ans qu'on n'a pas dormi loin l'un de l'autre, et je sens que ces deux semaines vont être assez dure sur ce plan.
J'apprécie d'avoir de temps en temps des moments à moi, je ne m'ennuie jamais seule avec mes pensées (comme le disait Malou), mais deux semaines d'affilées avec des inconnus ne parlant pas français pour la plupart, obligée de socializer de 7h30 à 21h00, et trop loin de Chéri pour pouvoir tout lui raconter à mon retour le soir, je sens que ça va être violent.
Alors je me concentre sur les petits détails, les bonnes culottes en coton c'est mieux que les strings par 85° fahreneit, et mon sèche-cheveux, je l'emmène ou pas, j'ai bien noté le numéro du service de limousines (ah oui! à la World Company on ne fait pas les choses à moitié! ;) ) , est-ce que j'apporte mon laptop ou pas, si je ne peux pas le garder comme bagage à main il va finir dans la soute avec mon joli sac Samsonite tout neuf, et si je ne l'emporte pas je ne pourrais pas charger mon ipod vu qu'on n'a qu'un chargeur pour deux, est-ce que Chéri va accepter de me le laisser vu qu'à la base c'est quand même le sien?
Je pars dimanche. Matin.
Libellés : humeur
Gerard Fromont <glolouvin@yahoo.fr> à moi
cher monsieur,
Au risque de vous décevoir,nous sommes au regret de vous
faire savoir que l'affiche actuelle est le casting original Américain et
anglaisl,le casting francais n'étant pas finalisé.Toutefois nous ne voyons pas
pourquoi nous refuserions un homme de couleur pour quel role que ce soit ,le talent de celui ci passanr avant tout..R espectueusement votre
La production
Subject: Là n'est pas la question!
A:
Gerard Fromont <glolouvin@yahoo.fr>, g.louvin@louvinproductions.com
Il ne s'agit pas de caster un Noir ou pas.Notre indignation vient du fait que vous osez representer un singe sous les traits d'un Noir sans masque, tandis que tous les autres acteurs jouant des animaux sont masqués.
Que vous reprenniez le concept dans vos spectacles ou pas ne change rien: vous avez laissé passer ces affiches et en l'occurence c'est ce que je vous reproche.
Ma nièce n'ira pas voir Dora sur scène.
[Mon nom]
PS: Pourquoi parlez-vous d'homme "de couleur"? Le blanc n'est-il pas également une couleur?
Considérez le terme évident de "Noir" comme insultant?
Let's keep focused.
Libellés : humeur
Bravo pour votre spectacle! Bravo pour votre casting! Merci d'avoir eu la
délicatesse de respecter les quotas en choisissant un Noir pour le rôle du
singe.
Mais je vois que contrairement aux autres animaux, le comédien
qui joue ce rôle n'a pas droit à un masque: la ressemblance Noir/singe
serait-elle trop évidente à vos yeux pour nécessiter le port de cet accessoire?
Je vais boycotter votre spectacle, et beaucoup de Noirs avec moi.
Si ça vous intéresse.
Libellés : humeur
Libellés : humeur
Libellés : humeur
Libellés : culture
J'ai tout de suite compris qu'internet serait pour moi un espace de liberté, où je ne serais ni la fille d'Un Tel, ni la cousine de Tel Autre, où mes faits et gestes ne seraient pas pas colportés, analysés, amplifiés, pour finir jetés à la figure de la grande coupable, ma mère qui a déjà le tort d'être l'Etrangère, donc forcément responsable du comportement peu orthodoxe de ses enfants.
Internet, c'est grand, et c'est petit à la fois. Et je m'amuse à croiser les censeurs au détour d'un forum, je m'amuse à être pleinement moi, sous leurs yeux réprobateurs, se désepérant de ne pouvoir, sinon me remettre sur le droit chemin, du moins soupirer en choeur "La fille d'Un Tel est gâtée, vous avez vu comment elle parle de la religion/de son mari/du Président/des hommes?".
Sur internet, je ne suis que Pokou.
Anonyme et libre.